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Le syndrôme de l'imposteur - 04/03/2023

J’entends de plus en plus parler du syndrôme de l’imposteur.

Et si ce syndrôme n’était que le signe qui nous était donné quant à notre mission de vie, notre part de colibri.

Quand je me suis lancé dans mon activité de thérapeute il y a huit ans, j’étais très timide dans ce que je proposais. Me mettre en avant n’était pas mon fort car ma blessure de rejet me faisait, en temps normal, plutôt faire un pas en arrière qu’un pas en avant.

Pour autant, j’avais pu tester mon activité d’énergéticien et d’astrologue humaniste et vérifier que les résultats étaient bons mais en définitive, je ne le clamais pas sur les toits. Il y

avait en moi une contradiction qui faisait jour : De quel droit pouvais-je m’attribuer le titre d’énergéticien ou d’astrologue ? Pas de diplôme référencé par l’État ni de formations reconnues d’une manière ou d’une autre. Juste des résultats probants et un bon retour patientèle.

J’étais en plein syndrôme de l’imposteur. A savoir, étais-je en droit de m’installer et d’afficher officiellement ces activités d’énergéticien et d’astrologue ?

En somme, il y avait un combat intérieur. Celui que je nommerais de Jacob et de l’ange.

Dans la Bible, Jacob doit affronter l’ange ; c’est-à-dire son côté divin, sa vocation intérieure qui demandent à se manifester, à s’incarner. Mais Jacob résiste car son égo et ses peurs lui font craindre cet appel à l’inconnu.

On préfère généralement rester dans son connu même s’il ne nous convient pas car au moins, on sait ce que l’on a. Plutôt que de prendre le risque de l’inconnu et être déçu(e), voire tout perdre.

J’ai préféré, pour ma part, franchir le pas et quitter L’Education Nationale ; sauter dans le vide comme l’on dit.

Pas vraiment de mérite, l’appel intérieur était trop fort, trop nourri depuis longtemps car relié à mes aspirations profondes.

J’ai dû affronter mes peurs mais aujourd’hui, je n’ai plus de doutes que c’était le bon choix : Le bouche à oreilles fonctionne bien, les soins

sont efficaces et les thèmes astraux éclairent et aident bien les personnes venues me voir. De plus, je vis aujourd’hui de mon activité et de façon correcte.

Tous les critères de réussite sont effectifs aujourd’hui et j’ai confiance que la vie me soutient si je fais les pas nécessaires, si je ne m’endors pas sur mes lauriers.

Et si, vous aussi, vous vous donniez le droit aujourd’hui de réaliser vos rêves ; non pas demain mais aujourd’hui en regardant dès maintenant ce qu’il vous est possible de faire ( se former, tester gratuitement ou pas cette nouvelle activité, rencontrer des personnes qui ont sauté le pas et vivent de cette activité … ) ?

Et si nous avions tous une part de génie en nous, comme le suggère Abraham Maslow avec sa pyramide des besoins ?

Si nous étions tous des « Jonathan livingston le goéland « , d’après le roman de Richard Bach, ne demandant qu’à voler plus haut, plus libre, plus heureux ?

Commencer par un pas qui en amènera un autre et ainsi de suite ; à notre rythme et en lien avec notre environnement familial et professionnel.

Côté droit et côté gauche du corps - 21/06/2022

Somatisations côté gauche ou côté droit de mon corps : Que comprendre ?

Il y a peu, je vous parlais de la symbolique du corps, côté gauche et côté droit de celui-ci. Le côté droit symbolisant le masculin, le faire, le devoir tandis que le côté gauche symbolise le féminin, le ressourcement.

Notre corps somatise à l'endroit qui nous pose problème. Pour exemple, j'ai reçu, il y a peu, un homme ayant un problème au genou droit qui l'empêchait de marcher au bout d'un kilomètre ; son tendon sous le genou le faisant alors trop souffrir. Ses énergies indiquaient quelqu'un de volontaire qui ne se laisse pas abattre, voire forcera les choses plutôt que de renoncer.

Autrement dit une tendance à se tendre pour réaliser les choses. Le genou symbolise notre capacité à la souplesse, au lâcher prise et le côté droit nous renvoie au faire.

Vous l'avez compris, sa problématique résidait dans l'acceptation du cours de la vie ( il a 75 ans ) et du vieillissement qui nous oblige à nous prendre avec un peu plus de douceur, sans forcing.

Sachons nous mettre un peu plus à l'écoute de notre corps pour éviter des somatisations qui n'ont pas lieu d'être. Et souvenons-nous que notre âme nous prévient toujours d'une problématique à résoudre avant qu'une somatisation n'ait lieu ; ultime moyen pour que nous nous interrogions sur le " mal-a-dit ".

Cerveau gauche ou cerveau droit - 19/05/2022

Rappelons que le cerveau gauche, qui est relié à la partie droite du corps, représente les facultés de raisonnement, le logico-mathématique, le masculin tandis que le cerveau droit qui est relié à la partie gauche du corps, représente l’intuition, l’imagination, le féminin, le lien à notre âme.

Nous avons été élevés dans une société qui donne la prépondérance à la logique, aux preuves. Il suffit de voir l’importance qui était donnée aux filières scientifiques.

Les choses changent, heureusement.

L’intuition, elle, a souvent été le parent pauvre. Pour autant, les deux cerveaux ont à fonctionner de concert, main dans la main. J’irais jusqu’à dire que le cerveau droit, celui de l’intuition, est notre guide, notre connexion au spirituel tandis que notre cerveau gauche, celui de la logique, est notre lien au réel, à la concrétisation pratique, au possible.

Je ressens puis j'agis en conséquence. Telle devrait être notre devise pour avancer le plus sereinement possible dans la vie.

Autrement dit, sachons donc avoir la tête dans le ciel et les pieds sur terre, pour rester ancré(e), car nous sommes avant tout des êtres spirituels venant vivre des expériences humaines .

Être heureux ou se rendre heureux - 28/03/2022

Avez-vous observé que le mot bonheur pourrait se scinder en deux : bon-heur tout comme le mot malheur : mal-heur. Est-ce à dire que le bonheur arrive toujours à la bonne heure alors que le malheur arrive, lui, toujours à la mauvaise heure ? Vous l’avez compris, les mots cachent bien souvent une vérité qu’il faut aller chercher.

Une petite histoire au préalable ? Les contes, vous aimez ?

 

Il était une fois un fermier qui avait un fils. Fils et père s’occupaient, entre autres, d’élever des chevaux. Mais un jour s’enfuit une jument.

«  Malheur «  , s’écria le père.

Et aussitôt, il dépêcha son fils pour ramener cette jument. Quelques jours passèrent quand revint le fils, non seulement avec la jument échappée mais également avec un superbe étalon suivi de quelques autres juments.

«  Bonheur «  , s’écria alors le père.

Le fils fut chargé de dresser l’étalon mais celui-ci, plutôt fougueux, fit tomber le fils qui se retrouva avec une jambe cassée.

«  Malheur «  , s’écria le père.

Quelques jours passèrent et la guerre fut déclarée dans le pays. Tous les jeunes gens furent réquisitionnés mais non le fils qui avait toujours la jambe plâtrée.

«  Bonheur «  , s’écria le père.

Et l’histoire pourrait ainsi continuer de plus belle.

Que peut-on retirer de cette histoire ?

Vous l’avez compris, tout est affaire de perspective. C’est un peu l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. C’est notre façon de le considérer qui va engendrer une émotion dite négative ou dite positive. Le fait est le même, l’interprétation ne dépend que de nous. C’est un bonheur, dira l’un, considérant le verre à moitié plein tandis qu’un autre le considérera comme un malheur car il ne reste plus grand-chose selon lui.

Nous ne pouvons présager de l’avenir et savoir d’avance si ce que nous considérons comme un malheur à l’instant T n’est finalement un bonheur que nous ne réaliserons que plus tard.

Nous sommes souvent réactifs face aux événements qui arrivent, attendant que ces derniers nous rendent heureux. Or, ils n’en n’ont pas tant le pouvoir. Seuls, nous-même, avons ce pouvoir si nous apprenons à gérer nos émotions et à prendre le recul nécessaire pour ne pas subir et être ballottés par ces mêmes événements.

Le bonheur nous appartient si nous comprenons qu’il dépend de la gestion de nos émotions et des problématiques que nous avons à résoudre. Tout un travail, j’en conviens et que de labeur pour ne plus subir les événements de notre vie.

Le bonheur passe souvent par l’acceptation, au moins sur le moment, pour pouvoir s’aligner sur cette maxime : Changer ce qui peut l’être, accepter ce qui ne peut être changé et avoir le discernement entre les deux.

Tout est muscle - 14/02/2022

J’anime depuis quelques années une formation annuelle en 10 cours mensuels en énergétique. Un

des objectifs de cette formation est d’apprendre à ressentir l’énergie. Pour cela, nous travaillons

principalement avec notre cerveau droit, celui de l’intuition .

Nous avons tous de l’intuition plus ou

moins développée selon les individus et selon l’autorisation que l’on se donne à l’écouter et à s’y

fier. Les personnes qui doutent de leur intuition à mes cours et de leur capacité à l’entendre

finissent tous par la percevoir ; quelques séances viennent en général à bout de leur résistance. Je

suis toujours émerveillé quand lors d’exercices de ressenti de l’énergie, les personnes partagent les

mêmes informations concernant ce ressenti. Notre cerveau gauche, siège du logico-mathématique,

nous confirme alors le bienfondé de notre ressenti.

Pour ma part, il m’a fallu près d’un an avant de commencer à ressentir l’énergie dans mes mains.

J’étais quelqu’un qui manquait de confiance en soi bien que réussissant bien dans les études. Je me

protégeais de mes émotions et souffrant d’une blessure d’injustice, j’avais appris à me couper de

mon ressenti. Ce fut donc un long chemin avant de me réapproprier mon intuition et de la laisser me

guider. Aujourd’hui, après quelques années de pratique, ma sensibilité s’est accrue et je perçois bien

plus de composantes de la personne au travers de mes mains : taille du chakra, appel d’énergie,

blocage de celui-ci et d’autres informations plus extrasensorielles. L’intuition se travaille donc à

l’instar de nos muscles.

Dans tous les domaines de notre vie, nous pouvons nous muscler de sorte de pouvoir affronter

toutes les tempêtes extérieures et intérieures. En astrologie, la planète Jupiter représente les muscles

de notre cuisse mais aussi notre désir de découvertes et d’expansion. En énergétique, c’est notre

hara, siège des peurs mais aussi de notre faculté de jouir de la vie et d’aller vers l’inconnu qui fait

référence à Jupiter ; plus grosse planète connue de notre système solaire.

Tout comme la marche nous l’enseigne, nous sommes des êtres de mouvement qui se fortifient au

gré des expériences. Et puis, quand nous cessons d’évoluer, n’est-ce pas alors le début d’une

stagnation et d’un déclin à terme ?

L'intention, un déclencheur - 25/04/2021

On parle beaucoup de la loi d’abondance . Et de la foi qui peut soulever les montagnes. Suffit-il d’avoir la foi ou une confiance absolue pour que les choses se réalisent ? Et la pensée positive ainsi que la visualisation créatrice ? Et l’intention dans tout cela ?

Je pense réellement que nous avons en nous beaucoup plus de capacités que nous ne le pensons. D’ailleurs, on nous dit que l’on n’utilise que 10 à 20 % de notre cerveau.

L’intention pour moi est le déclencheur. Y croire et ressentir ou s’imaginer que cela est possible permet de faire advenir ce que nous souhaitons. L’écueil, ce sont probablement nos doutes, voire notre impatience ou parfois notre chemin qui diffère.

Rien de tel qu'un exemple pour illustrer :

Je me souviens d’un accident de ski que j’ai eu à l’age de 25 ans. Suite à une chute de ski, je me suis retrouvé avec un genou très enflé. Direction l’hôpital de Nice pour une évaluation. J’en suis ressorti avec un plâtre pour 15 jours . Au déplâtrage, le médecin qui m’a ausculté me conseilla une arthroscopie et de la kiné. Je ne pouvais plus plier la jambe ni l’allonger. Par «  chance «  , je venais d’assister à une session sur la visualisation créatrice. Pourquoi pas, me disais-je . Matin et soir, au réveil et juste avant de m’endormir, je me relaxais puis imaginais que de petites mains remettaient mon genou en place. Très vite, je constatais que je pouvais plier un peu plus le genou et l’allonger de même. Au bout de 15 jours de cette pratique, je constatais que j’avais retrouvé la flexion et l’extension de ma jambe. Je me remettais au tennis sans aucune genouillère. Plus de trente ans ont passé, je joue toujours au tennis sans genouillère une à deux fois par semaine.

J’ai d'ailleurs beaucoup de résultats positifs avec les patients qui viennent me voir. Je suis souvent la dernière roue du carrosse et ces derniers viennent par bouche à oreille. Ils n’ont rien à perdre et travaillant sur le corps énergétique, je ne peux faire de mauvaises manipulations physiques. 90 % de mes patients ressentent durant la séance des picotements, de la chaleur, voire leur douleur disparaître ou s'atténuer durant cette même séance. Ils ont, pour la plupart, confiance en moi et donc la foi dans une possible guérison.

Je pense aussi que, de même, notre attention déclenche une énergie qui vient nourrir l’être vers qui cette attention se porte. Avoir la main verte, n’est-ce-pas aimer ses plantes, voire leur parler et non pas seulement leur donner eau et nutriments ?

Olivier Chabot

Le corps, un messager - 13/03/2021

Depuis quelques années, j’interroge le corps des patients qui viennent me voir pour décrypter le message ou les messages qu’il adresse.

Notre mental, que nous avons l’habitude d’utiliser, et auquel souvent on fait référence, nous trompe souvent car, relié à l’égo, il a pour fonction de nous protéger et de ce fait décèle plutôt des agresseurs extérieurs, responsables de notre mal-être. Tandis que le bon sens populaire, dans ses expressions, nous fait part d’un retour à soi pour comprendre ce qui se passe : « J’en ai plein le dos « « C’est pas le pied « « ça ne passe pas « . Autant d’expressions qui nous disent « que l’on porte trop « « Que l’on n’a plus envie d’avancer « ou « Que l’on n’accepte pas « .

Mais les mots expriment aussi les maux comme le dit Jacques Salomé. Ainsi, la bronchite qui indique que l’on bronche ; les genoux ou je-nous, cristallisation de notre rapport à l’autre et de notre positionnement ( vais-je mettre pied à terre et me soumettre ?) ou encore les chevilles dans notre lien aux projets ( suis-je chevillé, coincé ? ) . Ce bon sens populaire se vérifie dans les énergies . Combien de patients je reçois, fatigués ou en burn-out, dont les énergies au niveau du pied droit disent stop.

Quand j’ai eu 49 ans, j’étais encore enseignant me demandant quand et si je pourrais un jour réaliser mon projet de thérapeute . Je me suis alors projeté dans les 50 ans puis les 60 avec la retraite en point de mire. Il n’en a pas fallu plus pour que peu de temps après, lors d’une partie de tennis, je me fis une entorse au pied droit, côté du masculin et du faire. Je me sentais bel et bien chevillé.

Ou encore cette jeune femme qui vint me voir pour des douleurs suite à une hernie. J’auscultais ses énergies pour les rétablir et décelais qu’il y avait une décision à prendre de séparation qui la bloquait. Elle me confirmait qu’elle était en train de se séparer. Peu de temps après, j’eus des nouvelles : les douleurs avaient nettement diminué et elle avait pu se remettre à la conduite. Une hernie est une grosseur qui signifie que l’on veut sortir d’une situation. Le corps parlait à nouveau.

Notre corps, messager de notre âme, saura toujours nous indiquer les transformations à opérer si nous apprenons à l’écouter et à lui faire confiance.

Olivier Chabot